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Un Attila de l’écriture vélocypédique…
Olivier Haralambon est un Attila de l’écriture vélocypédique : une fois qu’il est passé, plus rien ne repousse. Après lui, comment écrire des choses pertinentes sur la petite reine ? Ancien coureur professionnel, c’est aussi un écrivain délicat, solide, intelligent qui ne laisse plus grand-chose aux autres auteurs en matière de vélo : il a clairement tout écrit. Les sensations sur la machine, les plus infimes soient-elles, les questions du sens de l’art du pédalage, les plaisirs de cette pratique tout à fait inutile mais nécessaire…
« Il ne déchirait son corps que pour renforcer son égo»
Dans ce livre, comme dans les autres (Les coureurs imaginaires, Olivier Haralambon, éditions Premier Parallèle, 16 euros), il se sert de son expérience, de ses rencontres et de son œil aiguisé pour dresser une galerie de portraits empreints de vérité sociale (Le Reconverti) parfois totalement improbables comme celui de Jésus ou criant de vérité quand il s’empare de l’histoire de Lance Armstrong et de ses gonades : « il ne déchirait son corps que pour renforcer son égo». Nous sommes définitivement fans de cet auteur qui tient une place à part dans notre bibliothèque sportive.
Premier Parallèle éditions